На сих днях приходил ко мне человек и старался чрез меня проведать, может ли надеяться наследный принц прусский, ежели прибежище будет иметь к всемилост. государыне, получить от нее взаймы до 300000 талеров, кои заплачены будут по вступлении его на престол, и для верной надежды, что сия сумма тогда заплачена будет, принц Генрих, брат королевский, по ее высочеству поручится и с ним подпишет.
4) Отрывок из письма Сальдерна к Панину для образца:
Berlin le 29 d'Auril 1766: "Il est impossible et il est en vain, mon digne Protecteur, de vous dire de quelle joie inexprimable mon coeur a été penetré au moment que j'ai vu Votre signature, cette main si cherie. L'apostille que V. E. a écrit en main propre, a excité toute ma sensibilité. Ce sentiment vif et celeste que j'ai si souvent senti à Vos cotés! Que j'ai beni le moment que Votre coeur a pensé à moi!" В другом письме Сальдерн обращается к Панину со словами: "Monseigneur, mon Pere et mon Protecteur!"
5) Письмо Екатерины II Фридриху II 14 октября 1767 года:
"En conformité des desirs de V. M. j'aifait remettre aujourd'huil à son ministre le C-te de Solms la traduction allemende de l'instruction, que j'ai donné pour la reformation des lois de la Russie. V. M. n'y trouvera rien de nouveau, rien qu'elle ne sache; Elle verra que j'ai fait comme le corbeau de la fable qui se fit un habit des plumes du paon. Il n'y a dans cette piéce de moi que l'arrangement des matieres et par ci par là une ligne, un mot: si on rassemblait, tout ce que j'y ai ajouté, je ne crois pas qu'il y eu au dela de deux on trois feuolles. La plus grande partie est tireé de l'Esprit des Lois du pres, du Montesquieu et du traité des delits et des peines du marquis Beccaria. Je dois prévenir V. M. de deux choses, l'une qu'elle trouvera differens endroit qui lui paraitront peut être singuliers je la prie de se souvenir que j'ai due m'accomoder souvent au present et cependant ne point fermer le chemin a'un avenir plus favorable. L'autre que la langue russe est beaucoup plus énergique et plus riche en expressions que l'Allemand et en inversions que le Francois, preuve de cela c'est que dans la traduction l'on a souvent été obligé de paraphraser ce qui avait été dit avec un seui mot en Russe et separer ce qui ne fait, pour ainsi dire, qu'un trait de plume. Qui ont reproché a'cette derniere langue de manquer de termes ou se sont trompés ou n'ont point su cette langue".